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Programme LIFE

Communiquer efficacement, activer son équipe

 

 

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COMMUNICATION ET ESPRIT D’ÉQUIPE

 

Au cœur même du concept de performance, la communication est un des outils fondamentaux à maitriser afin d'améliorer la performance collective, mais également personnelle. En effet, la communication considère deux sous-ensembles dont le premier est souvent peu considéré :

- l'auto-communication : le fait de se communiquer à soi. Une partie non négligeable du développement personnel consiste à apprendre à mieux communiquer avec soi-même, c'est à dire gérer son dialogue interne, la qualité des questions que l'on se pose et l'orientation attentionnelle que provoquent ces questionnements. Le dialogue interne en tant que tel est un facteur essentiel de bonne résilience et d'efficacité. Lors d'un coup dur, il y aura une différence fondamentale entre un DI de type "ça va pas le faire, de toutes façons t'es nul" et "reste focus, concentre toi sur tel élément".

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- l'hétéro-communication : notre interaction avec les autres, qui se fait grâce non seulement à ce que l'on dit (le langage verbal), mais également à la façon dont on le dit (le langage para-verbal) et à nos comportements automatisés, postures, attitudes et micro-mouvements lors de nos interactions (langage non verbal). Dans le travail d'équipe, la communication inter-personnelle est un des fondements de l'efficacité, puisqu'elle est garante du flux d'informations précis et mesuré cohérent avec l'activité en cours, qui ne va pas surcharger les intervenants de façon délétère tout en assurant la bonne compréhension des processus en cours.

Une bonne communication débute par une bonne compréhension de l'autre. Les exercices de travail de communication d'équipe demandant du temps et une certaine interaction, nous ne l'envisagerons pas ici, et nous nous concentrerons plutôt sur deux exercices simples de compréhension de l'autre, nous permettant d'interagir de façon plus qualitative avec autrui.

a) Les deux façons de juger

J'apprécie particulièrement ce concept qui nous rappelle les différences que l'on emploi lorsque nous explorons les comportements des autres par rapport aux nôtres. En effet, nous avons typiquement deux façons de juger les comportements :

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Prenons un exemple simple :

- je suis au volant de ma voiture à l'entrée d'un rond point, une voiture a mis son clignotant à droite pour sortir avant d'arriver à mon niveau mais, au dernier moment, il éteint son clignotant et continue sa route. Je stoppe brutalement mon début de lancée et fais un geste au conducteur pour lui signaler mon mécontentement. Il me fait un geste en retour que j'interprète comme une insulte. Je peux même me dire quelque chose du genre "mais quel blaireau, encore un qui ne sait pas conduire" ...  J'ai jugé le comportement pur de l'autre automobiliste et lié son comportement à une évaluation et interprétation personnelle en fonction de mes filtres.

- je suis au volant de ma voiture. Je me rends au décès de mon meilleur ami, mort tragiquement dans un accident de la route. Je suis dans un rond point et mon GPS m'indique une sortie. Alors que j'ai déjà enclenché mon clignotant, le GPS se modifie et m'indique la sortie suivante. Alors que je suis déjà un peu perturbé aujourd'hui, j'enlève mon clignotant et continue dans le rond point, sans forcément modifier ma trajectoire. Je note une voiture qui attendais de rentrer et constate que le conducteur n'est pas forcément content de la situation. Je lui fais un signe pour m'excuser mais il semble ne pas en tenir compte. Ici, vous pouvez percevoir l'intention derrière le comportement initial.

 

Il est intéressant lorsque nous interagissons avec autrui, en particulier en cas de différent, de savoir prendre un temps soi peu le point de vue de l'autre personne, et c'est l'objectif de l'exercice que vous allez découvrir ci-dessous : les positions perceptuelles.

 

b) Les positions perceptuelles

 

Cet exercice très intéressant peut se faire au décours d'une situation de clash afin de relativiser, ou (avec un peu d'expérience), pendant cette dernière afin de permettre à la situation de se résoudre et d'atténuer le conflit. Il consiste à "prendre la place de l'autre" au sens adopter le modèle du monde de l'autre. Essayer l'espace d'un instant de comprendre la problématique du point de vue de l'autre, en adoptant autant que faire se peut ses croyances (aidantes et limitantes), ses convictions, ses modes de raisonnement ... En effet, la plupart du temps, lorsque nous interagissons avec autrui et d'autant plus si nous souhaitons lui apporter un conseil ou l'aider, nous cherchons des solutions dans notre propre modèle du monde, basé sur notre perception de la réalité, nos filtres cognitifs et nos croyances. Notre cerveau est un fantastique calculateur qui utilise des filtres afin de simplifier largement un univers beaucoup trop complexe pour lui. Il va créer pour cela des sous-programmes qui distordent nos perceptions afin de les faire concorder à nos croyances et modes de fonctionnement internes.

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Ainsi, si nous voulons interagir avec qui que ce soit de façon correcte, il est nécessaire de comprendre les enjeux qui existent dans les deux parties, au travers de modes de fonctionnement qui ne sont pas du tout les mêmes. Nous vivons tous dans une réalité différente, et il est justement essentiel de commencer par se détacher de la croyance que nous partageons tous une réalité commune. C'est le but de l'exercice suivant. 

Nous sommes arrivés à la fin de cette formation de base. Pratiquez et pratiquez encore afin que les outils proposés ici deviennent simples d'utilisation et immédiatement accessibles. Et n'hésitez pas à nous recontacter si vous avez des questions !

 

Bonne continuation

 

Fabien

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